Le token est né avec la technologie de la blockchain. Depuis la création de la première blockchain en 2008, par Satoshi Nakamoto, le token est devenu la plus grande révolution financière depuis l’avènement d’internet et de l’ordinateur personnel.
Au point que l’on parle aujourd’hui de trois nouveaux concepts :
Mais, que signifie donc la “tokenisation” et pourquoi est-ce une révolution ?
La tokenisation est un procédé cryptographique. C’est l’action d’utiliser la blockchain pour créer des token, ou jetons, qui vont contenir des données numériques sécurisées par ce procédé de cryptage.
La tokenisation est donc une méthode de sécurisation des données. Pour l’expliquer simplement, un token est constitué de deux choses :
Ces deux éléments sont parfaitement séparés, rendant impossible la lecture du token par un tiers. Le but de la tokenisation, est de ne rendre possible la lecture et l’utilisation de l’information que par deux systèmes :
Autrement dit, si un token est intercepté par un hacker, l’information qu’il contient n’aura absolument aucune valeur, car celle-ci ne pourra être utilisée que dans l’environnement auquel le token est destiné.
La tokenisation fait le lien entre les actifs physiques possédés par une personne, et l’univers digital de la blockchain. Il peut tout autant s’agir de cryptomonnaie que d’actions de sociétés.
Ainsi, la tokenisation rend possible la levée de fonds par des entreprises, qui utilisent alors la technique dite de l’ICO (Initial Coin Offering). Elle permet de générer deux types de tokens :
Cette dichotomie a été réalisée par la SEC (l’autorité des marchés financiers américain), en se basant sur une jurisprudence de la Cour Suprême de 1946, connue sous le nom de Howey test.
Les Security tokens sont des actions de participation, également appelés “equity tokens”. Elles permettent de prétendre à la distribution des dividendes, mais également à un niveau de contrôle sur l’entreprise.
Les Security tokens générés dans le cadre d’une levée de fonds constituent donc des actions qui sont la propriété de la personne les ayant achetées. Sa propriété est garantie par les gouvernements, qui s’assurent de la réalité de ce type de transactions.
Les Utility tokens se comportent comme des coupons, qui permettent d’accéder à des biens ou services proposés par une entreprise ou tout autre acteur. Ces tokens remplacent des paiements en argent.
Ils ne permettent donc pas de posséder une partie du capital. Aucun versement de dividendes ne sera réalisé et le détenteur n’aura pas non plus son mot à dire dans les orientations de l’entreprise.
Rappelez-vous ce que nous avons dit : la tokenisation fait le lien entre actifs physiques et univers digital, par le biais de la blockchain. Par conséquent, les biens immobiliers n’échappent pas à la règle de la tokenisation.
Un token immobilier permet d’investir de différentes manières, en achetant :
Voici comment un bien immobilier peut se transformer en token, et surtout comment de petits épargnants peuvent investir dans l’immobilier en achetant des tokens accessibles pour seulement 1$.
Elle représente l’ensemble des biens, services, actifs financiers, dettes, qui ont fait l’objet d’une tokenisation. La technologie de la blockchain permet le développement de ce nouveau domaine.
La blockchain, de par sa décentralisation, permet de se débarrasser des intermédiaires, et ainsi de ramener l’économie au plus près des agents économiques, que sont notamment les ménages.
Nous l’avons vu avec la tokenisation de l’immobilier : la blockchain permet une démocratisation de l’investissement immobilier. C’est exactement la même chose au niveau de l’économie en général.
Les gouvernements mettent actuellement en place des cadres juridiques autours des transactions réalisées via des blockchains comme Ethereum.
Des standards sont déjà respectés en ce qui concerne la création de chaque token, avec les standards ERC-20 et ERC-720, qui assurent l’échange et le suivi de chaque token sur les réseaux P2P (peer-to-peer).
Des marchés se sont créés, permettant l’échange, l’achat et la vente d’actifs sous forme de tokens. Parce que ce qu’offre la tokenisation de l’économie, c’est la possibilité pour tous d’investir dans des entreprises, sans entrave bureaucratique, sans paperasses à renseigner.
La tockenisation est la garantie, pour des communautés locales, de pouvoir soutenir les entreprises qui forment leur bassin d’emploi. Pour les entreprises, c’est la possibilité de lever des fonds rapidement pour faire face à des aléas économiques.
Grâce à la tokenisation de l’économie, chacun peut aujourd’hui devenir investisseur, quels que soient ses moyens financiers. Le token ouvre la voie à la participation de tous au marché, et à la possibilité de reprendre le pouvoir en tant qu’acteur économique.
La sécurité offerte par la blockchain, en assurant que chaque token est unique, permet d’écarter le risque de la double-dépense, et donc de garantir la valeur de l’économie numérique, adossée à l’économie réelle.
Le token et la tokenisation ouvrent également la voie à une économie fictive, déconnectée de toute valeur réelle.
Sans la blockchain et la tokenisation des actifs, la réalité virtuelle n’aurait pas le même potentiel. La tokenisation rend possible l’internet de la valeur. Des communautés virtuelles qui s’agrègent autour du gaming et des réseaux sociaux.
Cette tendance aux crypto-communautés permet aujourd’hui l’achat et la vente de parcelles de terrains virtuels, comme sur la plateforme Decentraland, au travers d’une cryptomonnaie baptisée MANA.
Le retour sur investissement dépasse tout ce qui peut exister dans le monde réel. Alors qu’en 2017, chaque parcelle de terrain possédait, sur cette plateforme, une valeur de 20$, une vente record a été réalisée en 2021 pour 2 millions de dollars. Sa valeur a donc été multipliée par 100 000 en seulement 4 ans.
La valeur s’échange maintenant aussi vite que l’information, rendant possible la construction de véritables empires, qui peuvent se vendre en monnaies bien réelles cette fois.
En collaboration avec Web3 Academy
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I'm a man in my thirties, a husband and a father. I'm french and expert in writing. I studied law at the University and I got one of my degrees in the UK. I had the chance to travel the world, to work in Canada, to visit multiple countries enhancing my cultural background. Although I can't sing, I can't dance and that I'm terrible in sciences, I'm an expert in sculpting sentences, playing with words, tones, style effects and so on, making an article a piece of art.